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Extrait de l'article du journal Ouest-France – Mathide GENDRON – Publié le 02/03/2021 à 16h02
Pour la première fois, à Ancenis-Saint-Géréon, le lycée Joubert-Maillard accueille 24 stagiaires en session de formation Bafa(1). En période de crise sanitaire, ils expliquent leur choix.
Un certificat Bafa en poche d’ici quelques mois leur permettra peut-être de trouver un job d’été. C’est ce qu’attendent les stagiaires de cette semaine à l’issue de cette formation du Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur au lycée Joubert-Émilien-Maillard à Ancenis-Saint-Géréon. L’an dernier, en raison de la crise sanitaire, une première session avait dû être annulée.
Un partenariat entre le lycée et l'Aroéven Pays de la Loire
Bruno Stephan, proviseur du lycée, a signé un partenariat avec l’association Aroéven, encadrant la formation du Bafa dans la commune. Cette semaine, il permet à 22 lycéens et deux jeunes de La mission locale du pays d’Ancenis de passer le brevet à moindres coûts. « Ici, les jeunes sont très engagés dans le conseil de vie lycéenne, fait remarquer Delphine Huteau, formatrice. Six personnes n’ont pas pu s’inscrire à cette session.»
Une opportunité pour trouver un job cet été
Ce lundi, en plein atelier d’art créatif, les stagiaires doivent créer un spectacle. À l’issue de la journée, il sera présenté au groupe. Chloé, 17 ans, recolle un papier sur son kamishibaï, une illustration théâtrale japonaise. Plus tard, elle veut travailler dans la biologie. Aucun rapport avec l’animation, pourtant la lycéenne passe bien son brevet : « Le Bafa me permettra de travailler l’été. Comme il est en partenariat avec le lycée, c’est moins cher et plus facile d’accès. » Obtenir un emploi saisonnier, c’est aussi ce que souhaite Mathilde, 17 ans, par ailleurs, entraîneuse de basket auprès des enfants : « J’ai envie d’aller faire des colonies. C’est cool, contrairement au métier de caissier. »
Beaucoup ont un projet professionnel lié à l’animation ou aux enfants. Clarisse, même âge, travaille déjà au contact des jeunes avec son association de théâtre. Un brevet et une opportunité pour la lycéenne qui aimerait « devenir pédiatre ». Gautier, 18 ans, espère pouvoir travailler dès cet été, mais reste réaliste face à l’incertitude :« Si le Bafa ne me sert pas cette année, il me servira plus tard. » Il aimerait entrer en Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) l’an prochain.« L’obtention du Bafa est valorisée par ma filière sur Parcousup, la plateforme d’insertion dans les études supérieures. Je devais déjà le passer en 2020 mais, avec l’annulation, j’ai dû attendre un an de plus », regrette-t-il, en recousant le bouton de sa marionnette. De son côté, Élise scotche une figurine de papier. À la différence de Gautier, elle n’avait pas les 17 ans requis l’an dernier. Même si elle encadre des jeunes, ce n’est pas la seule raison qui l’a poussée à s’inscrire. «Je faisais déjà des colos quand j’étais petite, se souvient-elle. Ça m’a toujours donné envie d’être d’animatrice.»
La mission locale du pays d’Ancenis a demandé un partenariat avec le lycée, permettant à Enzo, 19 ans, de candidater. « J’ai un projet de moniteur éducateur, donc le Bafa permet de développer mon CV avec un brevet et une expérience », confie-t-il. Tous espèrent pouvoir travailler dès cet été.Mathilde GENDRON.
(1) Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur